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3.4.11

fuckallisme


Réflexe pathologique davantage qu'une habitude, ce n'est pas par exprès ni par accident qu'on s'y soumet. C'est salement propre à l'être qui est un humain, toutefois moins évident que la paresse. On pourrait en dire un talent, alors une faculté qui se doit d'être développée et entretenue pour grandir. L'aboulique aboutit ainsi à une vive volonté d'évanouissement de sa fougue. Et cela devient une métadépendance : on aime autant l'objet que le fait de trop l'aimer. On ne se peut plus de ne rien pouvoir. 

On bouge pour rester immobile. 
On s'isole pour trouver la liberté. 
On se tait pour crier à sa guise. 
On s'organise pour flâner. 
On est fidèle à la procrastination.

Je m'efforce ici à terminer cela. Déjà.

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